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Sweatshop – Voyage dans la fabrication de vêtements en Asie

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Trois jeunes blogueurs Norvégiens découvrent les conditions de travail et la vie des ouvriers des usines de fabrication de vêtement au Cambodge. Ces vêtements qu’on retrouve dans toutes nos enseignes de mode.

D’habitude, je fais tourner les infos qui me touchent, m’intéressent, via facebook sans passer par la case blog. C’est ce que j’ai fait en voyant un article sur cette série. Et puis j’ai pris le temps de regarder toute la série, pas seulement la bande annonce, et  j’ai  trouvé que ce documentaire qui sort de l’ordinaire et qui fait réagir vaut bien un article perso.

Les vidéos se trouvent en accès libre sur le site Norvégien d’information Aftenposten: Sweatshop : deadly fashion. Sous-titres en anglais.

Un « sweatshop », littéralement boutique de sueur, désigne les « ateliers de misère », les manufactures qui exploitent leurs employés. Deadly fashion, c’est la « mode mortelle »

 

Sweatshop

Frida ouvrière d’un jour

 

En fait de documentaire, il s’agit d’une télé-réalité. Pas exactement mon truc. Mais cette télé-réalité est intelligente et sérieuse, et nous plonge vraiment dans la réalité d’un sujet grave. Durant les 5 épisodes de la série, Frida, Ludvig et Anniken font l’expérience de vivre 24 h comme un ouvrier du textile. Dormir à 4 dans le studio minuscule -« ma salle de bain fait la même taille que toute sa maison » s’exclame Anniken- de Sokty, une ouvrière. Passer une journée à coudre à la chaîne toujours la même chose. Puis essayer de faire un repas pour 10 personnes avec leurs 3 salaires journaliers. Pour finir, ils ont aussi interviewé d’autres ouvriers et des personnes comme Yot, qui luttent pour un salaire minimum qui permette de vivre.

Sokty travaille 7 jours sur 7, mais le dimanche, elle ne travaille que 8h… Presque tout son salaire passe dans la nourriture et le loyer. Les vêtements qu’elle produit, elle n’a pas les moyens de les acheter. Son salaire d’une année pourrait passer dans l’achat d’un seule petite veste. Si les conditions sont telles dans une petite fabrique qui accepte de jouer le jeu du documentaire, on ose à peine imaginer ce qu’il en est des grandes usines qui ferment leurs portes aux journalistes. Une femme témoigne avoir passé 14 ans à toujours faire la même couture sur un vêtement. Une autre parle de sa mère, morte de faim…

On a beau avoir déjà vu des documentaires sur le sujet, voir des jeunes ayant notre niveau de vie en faire l’expérience est beaucoup plus parlant. Alors diffusons, réclamons une production plus éthique, il faut faire bouger les choses.

 

 

 

 

Auteur : Stefanie

Stefanie aime voyager, la déco, le bricolage, peindre, fabriquer de jolies choses, dessiner, les diners entre copain, écrire, les sorties culturelles, les soirées resto, la couture, les jeux de société, la maçonnerie, les petits jeux débiles sur smartphone, et puis lire, lire, lire....

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